Une bouche de plus à nourrir
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Lire la suiteguirlande sétoise par petiteracine Je me suis réveillée ce matin perchée dans le bleu, dans le lumineux. Je suis sortie, en bas je savais bien qu'il y avait la mer, mais c'était mieux de continuer sur les hauteurs, alors j'ai sillonné la colline selon...
Lire la suiteDans cette maison, il y a des endroits sombres, qu'aucune électricité ne vient encore révéler. Bien sûr on peut y pénétrer à la lampe torche, découper des morceaux de réel dans tout ce noir accumulé. On voit alors des dizaines de bouteilles jonchées,...
Lire la suiteLa rue s'amollissait à vue d'œil. On quittait son domicile à n'importe quelle heure du jour et on perdait l’équilibre au bout de quelques pas. Le sol gondolait sous ses pieds. Le goudron s'étirait, se déformait sous les semelles. Il se figeait par endroits...
Lire la suiteHier soir, un voisin de l'immeuble du fond vient me voir, me parle, me montre une fenêtre en haut, mais je ne comprends pas, son fils arrive, m'explique, me dit, "vous savez, notre voisin de palier, ça fait longtemps qu'on ne l'a pas vu, et à l'étage...
Lire la suiteCa commence comme ça, faire jouer sur leurs gonds des huisseries endormies. Ca grince, ça s’ouvre. Ca fait rentrer la lumière, l’air. Regard autour, mesure des proportions, des abandons. Soulever la poussière. Débusquer des insectes affolés et leurs larves....
Lire la suiteVous aurez remarqué, sans doute, que je suis un peu paresseuse, sur ce petit tapis de gymnastique. Les raisons? Je pourrais dire : j'essaie d'avancer sur d'autres terrains. D'autres terrains? Des petits jardins partagés, des grands chantiers à ciel ouvert,...
Lire la suitePlaisir d'accueillir, en ce vendredi 1er avril, et grâce au jeu facétieux des vases communicants, cette série d'aphorismes de Bertrand Redonnet, que je connais (trop) peu, mais avec qui je sais sans preuve que je partage bien des choses (notamment, et...
Lire la suiteSi ces derniers temps vous me croisez ici où là courant essoufflée, sachez que c'est parce que ma montre à gousset n'y suffit plus pour me dire combien je me fais distancer par les choses à faire, qui sont autant de vifs animaux aussi irrattrapables que...
Lire la suiteLes nuages vont loin, grâce à leur capacité à accepter la dispersion. Leur dispersion nous arrange, parfois. Donc, dispersons-nous. Voici donc une nouvelle contrée où j'irai m'effilocher, et me mélanger à Marie Delafon, dont j'aime les dessins, parce...
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