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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 22:45

IMGP2750

Vouloir se voir de plus près, pour voir le monde à l'envers. Ce n'est pas, pas du tout, le geste d'approcher du miroir et d'y tomber, étonné et benêt. Pas non plus, la posture triomphante et trompeuse de l'arbre cachant la forêt.

De plus près il est possible de s'esquiver très vite, au contraire, pour échapper à la petite flaque d'eau narcissique. On laisse plus de champ au regard, on laisse le monde se déployer selon des axes plus libres, dont la lecture n'est plus automatique. Les inaperçus surgissent. Encore un tout petit décalage, et peut-être on pourrait voir le ciel.

 

 

 

 

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commentaires

D
<br /> C'est bien la première fois que je ne fuis pas devant ce genre de miroirs que je croyais interdits à la vente maintenant! (Mais, comme toujours, c'est votre texte et ces inaperçus qui retiennent le<br /> narcisse ondulé!)<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> ce sont des instruments indémodables, à vrai dire, mais qu'on utilise surtout à l'âge où l'on traque les points noirs, ces inaperçus très approximatifs<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Le miroir construit notre apparence à la manière d'un château de sable : fière d'abord, ravinée ensuite, écrabouillée enfin. On peut se demander d'où lui vient ce savoir, à faire coïncider dehors<br /> et dedans.<br /> Normal - il ne cesse jamais de réfléchir.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Dorian, Dorian...<br /> <br /> <br /> <br />